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 Championnat Journée 12 : Tropical

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Ludo
benj
polo paillade
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polo paillade
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polo paillade


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MessageSujet: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyJeu 5 Mar - 23:00

Messieurs,

Match de championnat samedi 7 mars à domicile à 17h30 contre Tropical AC.
RDV à 16h30 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

TERRAIN : STADE PAUL VALÉRY N° 1
15 RUE DE LA NOUVELLE CALEDONIE
75012 PARIS 12
SURFACE DE JEU : Gazon synthétique
OFFICIELS : Arbitre centre : NOUGBODE MENVENOMMON

Effectif
1 Ludo
2 hugh
3 Malick
4 Arthur
5 ivarito
6 kapo
7 yannick
8 benj
9 chris
10 mathias
11 kevin
12 guillaume
13 gayo
14 polo

Ouist , toujours cho pour la touche (soleil, biere, joint) ?

J'ai les licences.
Qui a les maillots ? Benj ? Guillou ?
Qui a des ballons ?
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benj
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benj


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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyVen 6 Mar - 13:11

J'ai les maillots et un ballon.

Cris a un ballon aussi.

Est ce que quelqu'un d'autre un ballon ??? ça éviterait de repasser au casier.

Merci de répondre.

A demain en forme !!
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Ludo
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Ludo


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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyVen 6 Mar - 16:07

J'ai rien !!!
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Ludo
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyVen 6 Mar - 16:42

Demain, personne en retard et personne à plus de 1 gramme d'alcool, soyons sérieux !!! On compte sur vous.
Match décisif pour la suite du championnat.
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Rom anus
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Rom anus


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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyVen 6 Mar - 19:20

J'ai un ballon mais dégonflé! Si vous avez la pompe...
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benj
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benj


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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyVen 6 Mar - 19:37

oauis prends on a de la pompe !!
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Ludo
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyDim 8 Mar - 10:54

Patrice Evra, mai 2009, après une demi finale de ligue des champions contre Arsenal : "En général, quand tu gagnes, tu dis que tu as bien joué. Mais ce soir, c'était onze hommes contre onze enfants. Et si le résultat avait été le même à l'aller, cela aurait été normal. On n'arrête pas d'entendre qu'Arsenal c'est le beau football. Mais en football, ce n'est pas le tout de bien jouer au ballon. Il faut gagner des titres. A Manchester, on joue bien au ballon et on gagne des titres. Même techniquement, si on regarde leurs onze joueurs et nos onze joueurs, on était meilleur partout."
Bin hier, le HBFC, c'était Arsenal : 11 débiles des Tropiques contre 11 gamins. Comment peut-on ne pas gagner putain ??? On s'est fait sortir du match par ces guignols comme des minots. Les occases, on les a eus, certes, mais à un moment donné, si on n'est pas combattifs, solidaires, vicieux, hargneux, intelligents, on peut pas y arriver. On se voit plus beaux que ce qu'on est, on dit qu'on joue bien, qu'on a des bons joueurs de ballons (encore faut-il le prouver sur le terrain) mais ça suffit pas en critérium. Maintenant j'aimerais dire qu'on a une équipe de guerriers. Il faut sortir nos couilles et arrêter de montrer nos culs jusqu'à la fin de saison pour lutter pour le maintien, c'est comme ça qu'on s'en sortira. On va continuer à bosser sérieusement et on compte sur chacun de vous pour faire une belle fin de saison.
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Olive
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyDim 8 Mar - 12:49

score?
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benj
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyDim 8 Mar - 23:42

1-1
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gayo
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyLun 9 Mar - 19:04



Vis ma vie de dirigeant de Tropical


En ce matin d’août 1979, c’était avec quelques contractions mais surtout quelques jolis sourires que la maman du petit Rosan se rendait à la clinique Marie-José Pérec du Kremlin Bicêtre. L’accouchement était prévu en salle Aimé Césaire à 10h30, et comme prévu, le Docteur Soussan la prenait en charge immédiatement. Les heures tournaient, et tout le monde attendait impatiemment la venue au monde du petit Rosan. Il faut dire que toute la famille avait fait le déplacement depuis la Guadeloupe, y compris Marie-Thérèse et Pierre-François-Félicité, ses grands-parents de 95 ans. Les heures tournaient toujours, et le petit Rosan n’arrivait toujours pas. Puis c’étaient les jours qui défilaient, et le petit Rosan n’arrivait toujours pas. Au bout de 3 semaines de retard et bientôt 10 mois de grossesse, le Docteur Soussan admettait à la mère du petit Rosan : « La vérité madame, je vous jure sur la Torah qu’en 32 ans de carrière, même si je n’ai que 29 ans, j’ai jamais vu un truc de folie pareil ! ». Mais finalement, comme le dira plus tard le petit Rosan : « tout vient à point à qui sait attendre ». Et en effet, 4 semaines plus tard, après 11 mois de grossesse insoutenables pour sa mère, le petit Rosan commençait à sortir sa tête vide, puis ses petits bras musclés, et enfin le corps tout entier. L’avantage, avec autant de retard, c’était que le petit Rosan savait déjà parler. Il lançait alors très énervé à tout le monde : « Je vois pas pourquoi que j’aurais venu au monde à 9 mois, il n’y a rien qui stipule dans le règlement qu’une grossesse doit durer 9 mois ! ». Le Docteur Soussan restait d’abord stupéfait, avant de reprendre ses esprits et de lancer un « Peut-être mais je vous ai facturé un additif pour les 9 semaines de grossesse de plus », ce à quoi le petit Rosan répondait illico : « vous savez Docteur, l’argent ne fait pas le bonheur ! ». Sur-ce, toute la famille du petit Rosan célébrait l’heureux événement à coups de grandes rasades de ti-punch. 2 heures plus tard, il était enfin temps de rentrer à la maison. Mais au moment de prendre la route, le petit Rosan barrait le passage à tout le monde. Motif : interdiction de conduire sous l’empire de l’alcool. Son papa obtempéra, et après 2 jours en cellule de dégrisement en salle Christiane Taubira de la maternité, toute la famille pouvait définitivement rentrer à la maison.

Le petit Rosan était élevé dans l’amour, la joie et la bonne humeur en conformité avec les droits fondamentaux des enfants. Il passait une enfance très heureuse au Kremlin-Bicêtre, mais à quelques contrariétés près. En classe de maternelle en effet, il refusait d’apprendre les couleurs. Pour lui, le rouge n’était pas forcément rouge, puisque, disait-il, « aucune loi n’avait été écrite pour prouver la légitimité d’une telle couleur ». Et il en allait de même pour toutes les autres couleurs, les chiffres, et autres apprentissages de sa scolarité. A 12 ans, le petit Rosan décrétait qu’il en avait 18 et décidait d’épouser sa camarade de classe martiniquaise Marie-Cynthia. Car comme il aimait à le dire, « l’amour est aveugle », et quand on sait qu’en plus, « au pays des aveugles, les borgnes sont rois », alors il se devait de fonder une famille dès maintenant. A la mairie du Kremlin-Bicêtre, monsieur le maire était bien entendu stupéfait d’un tel mariage précoce, mais en vertu de l’article 127 B alinéa 3bis du Code du Mariage, le petit Rosan épousait Marie-Cynthia. Forcément, ayant toujours refusé d’admettre qu’il y avait 26 lettres dans l’alphabet et décrétant même qu’il n’y en avait que 8, le petit Rosan ne savait pas écrire. Il se contentait donc de signer son contrat de mariage à l’aide d’une croix (croix qu’il refusait d’appeler « croix » et qu’il rebaptisait « cercle », car, comme il le disait, « chacun voit midi à sa porte »).

Après avoir raté son brevet des collèges à 17 ans pour ne pas avoir su lire les énoncés, après avoir raté son Bac à 25 ans pour avoir refusé de se présenter aux épreuves à une heure matinale en désaccord avec le principe du sommeil, le petit Rosan se mettait en tête de partir lui et sa femme de chez ses parents. A l’âge de 29 ans, il trouvait enfin l’appartement de ses rêves : vue sur la bretelle d’intersection de l’autoroute A4 depuis la chambre, vue sur le Parc des Sports du Tremblay où jouaient ses copains de Tropical depuis le salon, et vue sur la station essence Aviva qui alimentait sa Ford Escort depuis la cuisine… là-bas, c’est sûr, le petit Rosan allait être heureux ! Surtout qu’il avait choisi exprès l’adresse, le 5 rue Pierre Curie, car il avait toujours raffolé du poulet au curie… un signe du destin ! Après avoir revu et corrigé les contrats de syndic qui lui imposaient de vivre au 12è étage, le petit Rosan s’octroyait le droit de réquisitionner le 13è et le 14è étage. Ainsi, ce serait plus commode pour filmer les matches de Tropical et analyser les vidéos. A l’âge de 32 ans, le petit Rosan se délivrait lui-même un diplôme d’entraineur de Ligue 1, et c’est donc en toute légitimité qu’il prenait les commandes du club cher à son cœur. Désormais, c’est lui, le grand petit Rosan que l’équipe allait écouter. En vertu de l’article 12 qui stipule que l’entraineur de Tropical a tout pouvoir, le petit Rosan imposait un nouveau schéma de jeu à ses joueurs : ils joueraient en 5-5-4-1. En effet, le petit Rosan ne voyait pas « en vertu de quoi une équipe de foot se limiterait à 11 joueurs, alors qu’au rugby ils ont le droit à 15 ». Et lorsque ses adversaires lui demandaient d’aligner un nombre de joueurs règlementaire, le petit Rosan leur rappelait à juste titre que « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Avec un tel surnombre en effectif, l’équipe de Tropical gravissait rapidement les échelons. En 2014-2015, elle finissait même par se retrouver en DHR du Critérium du samedi. Une division que le petit Rosan rebaptisait aussitôt la Premier League, en vertu du droit fondamental à l’égalité des hommes sur lequel la constitution Française reposait. « Sakamaché ! Je vois pas pourquoi qu’il y aurait que les pros qu’ils auraient droit à être des pros ! », s’emportait le petit Rosan quand on lui demandait ce qui motivait son choix. Avant de conclure : « qu’on vienne pas me faire chier avec ça, parce que comme le disait Maryse Ewange-Epée, l’important c’est de participer ! ». Et en effet, en ce samedi 7 mars 2015, l’équipe de Tropical Manchester United allait participer au match retour de Premier League contre Liverpool HBFC (équipes rebaptisées pour l’occasion, en vertu de l’article 132 du droit de l’homme à disposer de son corps et de son appellation).

Après s’être soigneusement échauffée sous la houlette du petit Rosan, qui leur faisait faire ronds de jambes, roulades avant, coups droits, revers slicés et chandelles, l’équipe de Tropical se sentait d’attaque pour aborder ce match. Mais l’entraineur piquait soudain une colère noire (ou plutôt une colère rouge, vu que le rouge a tout à fait le droit d’être noir s’il le souhaite). En effet, le petit Rosan ne comprenait pas pourquoi on s’obstinait à vouloir jouer le match sur le terrain de foot et non sur la piste d’athlétisme, pourtant en parfait état. Le petit Rosan voulait d’abord poser une réserve car, comme il l’expliquait à son confrère Karim du HBFC, « nom d’un sakamaché ! Au nom de quoi le terrain de foot prime sur la piste d’athlétisme ??? C’est de la ségrégation pure et dure ! Je veux qu’on joue sur la piste, j’en ai parfaitement le droit ! ». Après une heure d’explications et de pourparlers, le petit Rosan admettait qu’il n’était pas commode de s’affronter sur une piste ovale dépourvue de cages. Il acceptait aussi de jouer à 11 contre 11, et non à 15. En revanche, lorsque Ludo lui expliquait qu’en raison de l’absence de l’arbitre officiel, on allait devoir jouer avec l’arbitre officiel du match précédent, le petit Rosan voyait rouge (ou jaune, c’est selon). Il refusait purement et simplement. Son homologue Karim avait beau lui expliquer que la règle voulait qu’on joue avec l’arbitre officiel présent sur les lieux, le petit Rosan s’entêtait. Pour lui, qu’on ne diffuse pas la musique de Ligue des Champions à l’arrivée de sa Ford Escort au stade Paul Valery était déjà suspect. Qu’on refuse de jouer au foot à 15 contre 11 sur la piste d’athlétisme, passe encore. Mais qu’on veuille jouer avec un arbitre officiel dont ni les lettres du prénom ni les lettres du nom de famille sont officiellement celles stipulées sur le site de la FFF en vigueur, alors là c’en était trop ! Comme il disait : « la coupe est pleine ! ». Après une heure d’acharnement, et après lui avoir fait croire que les lettres des 2 arbitres étaient semblables en tout point, le petit Rosan acceptait de jouer ce match, mais à une condition : un contrôle des licences méticuleux. Ne sachant toujours pas lire à son âge, le petit Rosan accordait une dérogation exceptionnelle à son joueur numéro 6 (article 7 du code des entraineurs) pour effectuer ce contrôle de licences à sa place. Finalement, une heure et demi après l’heure officielle, le match contre le HBFC allait pouvoir commencer.

Sur le bord de la touche, le petit Rosan assistait à une première mi-temps à sens unique : une mi-temps que le HBFC aurait du gagner 3 ou 4 à zéro, sans l’inefficacité et la naïveté chroniques dont ses joueurs faisaient preuve. Les 2 plus gros ratés étaient sans doute ceux de Benj et Kevin. Pour Benj, une attaque placée côté droit, un Mathias lancé en profondeur qui s’en allait fixer le dernier défenseur revenu à la charge sur lui, avant de glisser un ballon idéal à ras de terre, au point de penalty, pour un Benj esseulé. Mais Benj ratait sa frappe décroisée du droit, pour envoyer un ballon hors cadre qui ne demandait qu’à embrasser les filets. Plus tard, c’est Kevin qui se retrouvait dans la même situation. Même centre idéal à ras de terre, même position idéale, mais un Kevin qui cherche à contrôler là où il suffisait de mettre un pied gauche en opposition. Finalement, ce contrôle lui était fatal, puisqu’il permettait à un défenseur de revenir et de contrer sa frappe trop tardivement enchainée. Mais on pouvait aussi se lamenter sur cette frappe exceptionnelle de Mathias, sous la barre, magnifiquement claquée par le gardien de Tropical. Une frappe soudaine, en pleine course, que tout le monde voyait déjà au fond. On pouvait également s’agacer de ce centre parfait d’Ivara venu de la droite, après une belle remontée de balle. Un centre qui une nouvelle fois arrivait au point de penalty sur Benj esseulé, qui frappait au seul endroit où il ne fallait pas : sur le gardien, juste sous ses fesses, histoire de nous faire un peu plus mal aux fesses. On pouvait regretter que tous les innombrables corners de Mathias, parfaitement tirés, n’aient jamais trouvé preneur, ou en tout cas sans véritable danger. On regrettait aussi de mauvaises dernières transitions qui annihilaient des actions pourtant prometteuses. Au profit des hommes du petit Rosan, on comptait 2 coups-francs directs envoyés en chandelle au-dessus des cages de Ludo. Quelques corners stériles aussi, et une frappe molle. Le juge de touche de Tropical, lui, préférait revoir la règle du hors-jeu selon la vision du petit Rosan, c’est-à-dire en les signalant systématiquement, surtout quand ils n’existaient pas. Ainsi, le HBFC voyait 3 ou 4 attaques dangereuses se faire injustement annuler.


C’est donc avec ce sentiment de frustration que le HBFC revenait à la mi-temps, un sore nul et vierge dans la musette.


Après quelques oranges à jus ingurgitées, quelques consignes de Karim écoutées pour éviter de se faire signaler hors-jeu systématiquement, le HBFC reprenait le match.

Une 2è mi-temps où tout se passait à l’envers. Ou à l’endroit, question de point de vue. Après les mêmes regrets quant à l’inefficacité offensive du HBFC, on assistait à cette scène surréaliste : le numéro 10 adverse qui parlait mal à l’arbitre officiel, refusant, comme son coach Rosan, de le considérer comme un officiel. Malgré 3 menaces de l’officiel de lui parler correctement sous peine de sanction, le numéro 10 s’obstinait stupidement. L’officiel lui octroyait alors un carton rouge direct. Le petit Rosan se disait : « comme je dis toujours : chose promise, chose due, mais quand même ! C’est la goute d’eau qui fait déborder le vase ! ». Après 10 minutes à bien vouloir faire sortir le numéro 10 du terrain, le match reprenait dans un climat délétère. Non sans avoir, au préalable, encore perdu quelques minutes, attendant que le petit Rosan finisse son petit numéro règlementaire, voulant à tout prix poser une réserve technique contre l’arbitre, et exigeant de celui-ci qu’il la note… Bref. Entre les ratés du HBFC et le mauvais esprit de Tropical, on s’exaspérait et on craignait le pire. Le pire arrivait quand un attaquant adverse partait en contre défier Ludo seul à seul. Contrairement à son homologue, Man Wai en juge de touche avait l’honnêteté de ne rien signaler. L’attaquant adverse voyait ensuite son tir repoussé juste devant la ligne. Il n’avait plus qu’à conclure le travail, mais on ne sait trop comment, sa 2è frappe venait se faire dégager sur la ligne in extremis par Ludo. Contre toute attente, l’officiel jusque-là impeccable accordait le but. Mais après insistance d’un Man Wai visiblement honnête, l’officiel acceptait l’inacceptable vérité : le ballon n’avait pas franchi la ligne ! L’arbitre revenait alors sur sa décision à juste titre et décidait d’annuler but. La fausse joie de Tropical se transformait en vraie colère. Envahissement de terrain, bousculades, injures, cris, crêpages de chignon avec Ivara… Après 10 minutes de confusion, le match reprenait à 0-0, dans un climat encore plus délétère. Toujours autant d’inefficacité de la part du HBFC, et à 10 minutes de la fin, Arthur voulant offrir un chandail à sa grand-mère se mettait à tricoter. Plutôt qu’un chandail et plutôt qu’à sa grand-mère, il offrait en fait un penalty à Tropical, en commettant l’irréparable dans la surface, pour tenter de réparer sa perte de balle. Une occasion trop belle pour Tropical de mener 1-0 contre le cours du jeu. Une injustice qui augmentait encore plus le plaisir des visiteurs, qui ne se privaient pas de se gargariser et de bomber le torse. Mais c’était sans compter le sursaut d’orgueil du HBFC. Un sursaut vital, un instinct de survie dans un match voué à mourir, mais sursaut quand même : sur un énième corner très bien tiré de Mathias, une tête de Yannick décroisée au 1er poteau catapultait le cuir sous la barre. Malgré quelques derniers actes d’antijeu de Tropical, qui refusaient le jeu, le score ne changeait plus.


Match nul, donc, de 1 partout. Mais comme le petit Rosan le précisait après le match, « si l’on tient compte du fait que Tropical jouait à l’extérieur et que le règlement stipule qu’un but compte double à l’extérieur, alors c’est Tropical qui a gagné cette rencontre et qui s’est qualifié pour les quarts de finale de Ligue des Champions ». Un nouveau règlement que personne ne remettait en question au HBFC, tant ils étaient abattus.

Enfin, après une discussion hautement philosophique entre Ivara et le petit Rosan, ce dernier concluait sa si belle journée par un « l’habit ne fait pas le moine », pensée qui n’en doutons pas restera dans les annales. Le petit Rosan regagnait donc sa Ford Escort tout content, se disant que de toute façon « pierre qui roulait n’amassait pas mousse », et signant quelques autographes aux gamins du quartier en leur faisant une croix (ou un carré, ça dépend comment on voit les règles de géométrie).

Pour la petite histoire, après cette mouvementée journée de championnat, on s’est longtemps demandé pourquoi le dirigeant de Tropical était aussi tatillon, pourquoi inventait-il autant de règlements fallacieux, pourquoi trichait-il autant, pourquoi se comportait-il autant comme un gosse, pourquoi préférait-il perdre du temps avec des stupidités plutôt que de jouer au foot… et il semblerait qu’on ait enfin trouvé la réponse. Une réponse controversée. Pour certains, ce serait pour une seule et unique raison : il est con. Ou intellectuellement déficient. Mais pour d’autres, rien à voir : ce serait parce qu’il reproche à ses parents de lui avoir donné un prénom ridicule. Un prénom ridicule qu’il s’est coltiné toute sa vie, à essuyer les moqueries de ses camarades de classe, l’appelant tantôt « Rosana », tantôt « Rosalie », tantôt « Rosan le gros âne » : c’est cela qui serait à l’origine de tant de frustration. Mais comme « Gros âne » le dit lui-même face à ces railleries : « rira bien qui rira le dernier ! ».
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyLun 9 Mar - 21:55

En vertu de quel article peut on être aussi con que le petit Rosan. D'ailleurs l'arbitre de touche, c'était son grand père Pierre François Félicité de 95 ans.

Merci Gayo, de tels specimens méritaient bien un résumé.
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Sylvain Kastendeuch
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical EmptyMar 10 Mar - 12:58

sympa le resumé....
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MessageSujet: Re: Championnat Journée 12 : Tropical   Championnat Journée 12 : Tropical Empty

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